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LE CONTEXTE

Le rapport MEADOWS

En 1972, à la demande du Club de Rome, le MIT publie un rapport : The Limits to Growth - Les limites à la croissance dans un monde avec des ressources finies, c'est l'éveil de l'écologie.

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En pleine "Trente Glorieuses", ce rapport va choquer le monde et devenir un best-seller international.

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Le rapport Meadows est la construction d'un modèle dynamique représentant l'évolution de notre société mondiale avec les données de l'époque, il dresse 10 scénarios :

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Les deux premiers traduisent les conséquences d'une poursuite de la croissance infinie et conduisent à un effondrement global, induit par un manque de ressources et une saturation des puits naturels d'absorption*.

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Les 8 derniers traitent des solutions potentielles étayées par des hypothèses de réduction de la croissance.

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Ce qui est effrayant, c'est qu'aujourd'hui, 50 ans après, notre situation ressemble étonnamment aux scénarios 1 et 2 du rapport Meadows.

L'évolution de l'opinion publique

Le rapport Meadows est fortement critiqué à l'époque, ne prenant en compte aucunes notions d'économie

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William Nordhaus
Prix Nobel 2018

L'économiste William Nordhaus est notamment un grand critique de ce rapport Meadows à l'époque, en s'appuyant sur le fait que l'économie permet aux marchés, donc aux sociétés, de pallier aux manques de ressources en trouvant des substituts permettant d'anticiper et de nous y adapter.

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A peine un an après sa publication, l'ouvrage est oublié.

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D. William Nordhaus s'est notamment illustré par l'obtention du prix Nobel de l'économie le 8 octobre 2018, avec l'économiste Paul Romer pour une modélisation de l'économie mondiale en intégrant les effets de la dérive climatique, la "croissance verte" serait-elle donc possible ? 

 

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D'un autre côté

Il s'agira de noter que le même jour le GIEC publiait sont rapport spécial sur les conséquences d'un réchauffement planétaire de 1,5°C, et insistait sur le fait que nous devions changer de modèle.

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Gaël Giraud
Dir. de rech. CNRS & AFD

Gaël Giraud : "des collègues ont forcé le modèle Nordhaus en prenant en compte certaines conséquences catastrophiques du réchauffement, il en résulte d'une baisse de 90% du PIB mondial, cependant le résultat du modèle est que l'économie mondiale survit : c'est un modèle économique néo-classique qui quelle que soit l'ampleur de la perturbation engendre un retour à une situation d'équilibre satisfaisante."

La base des connaissances scientifiques actuelles

L'Océan est notre allier principal dans la lutte contre la dérive climatique

L'urgence plastique

L'urgence plastique

L'urgence plastique

Les rapports s'accordent sur un point : les chiffres du plastique sont alarmants, les océans sont envahis si bien que l'on parle de "continent de plastique". La faune et la flore marine sont touchées, les espèces ne cessent de disparaître et l'impact sur le climat est considérable. 

450ans

Durée de vie moyen d'un déchet plastique

300millions

De tonnes de plastique produit chaque année

11millions

De tonnes sont déversés chaque année dans nos océans

1million

D'animaux tués par le plastique chaque année

5gyres

Ou continents de plastique présents dans nos océans

Les 5 gyres de plastique : "la face émergée de l'iceberg"

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Pour suivre l'évolution des plastiques dans nos océans : https://litterbase.awi.de/litter

70%

de la surface de la Terre est recouverte par l'océan

50%

de l'oxygène que l'on respire est produit par l'océan

30%

des émissions de gaz à effet de serre sont absorbées par l'océan

Ocean gradient

 Pourquoi nos océans sont-ils si précieux   pour la vie sur Terre ? 

L’océan rend la vie possible sur Terre, il permet notamment de réguler notre climat, de produire l’oxygène que nous respirons et constitue la principale source de protéine pour plus d’un milliard de personnes.

Océan pollué par le plastique

 La pollution plastique constitue une menace existentielle pour la santé de nos océans 

Ces 10 dernières années, nous avons fabriqué plus de plastique qu’au cours du siècle précédent. Plus précisément, la production de plastique a été multiplié par plus de 22 au cours de ces 50 dernières années.

Aujourd’hui, nous produisons 300 millions de tonnes de déchets plastiques par an dont environ 35 millions de tonnes sont “mal gérés” et environ 11 millions de tonnes sont déversés dans nos océans chaque année.

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Les déchets plastiques qui y sont déversés sont appelés macro-plastiques

Les déchets plastiques sont dragués par les courants des océans et après quelque temps à la dérive sont accumulés en 5 points : 2 dans l’océan Atlantique, 2 dans l’océan Pacifique, 1 dans l’océan Indien, on parle de 5 gyres, ou plutôt de 5 continents de plastique.

Étant donné l’augmentation des rejets de déchets plastiques au fil des ans, le volume des gyres devrait augmenter, cependant certains scientifiques ont remarqué que leurs évolutions n'étaient pas proportionnelles à nos rejets de déchets plastiques.

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 Pourquoi le plastique est-il un fléau pour nos océans? 

Le plastique a une utilité temporaire mais est constitué de matériaux presque indestructibles. En effet, 99% du plastique est le produit de substances chimiques dérivées de sources impropres et non renouvelables. La plupart des plastiques ne disparaissent jamais vraiment. 

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Où va donc le plastique ?

Les macro-plastiques transportés par le courant et le vent se décomposent le long de leur trajet jusqu’au gyres. Cette décomposition progressive entraîne l’apparition de microparticules : les micro-plastiques. Ces micro-plastiques se déposent sur la flore marine ou sont ingurgités par la faune marine, qui sont donc finalement consommés par les humains à travers leur alimentation et l’eau du robinet. Cependant une très grande partie de ces microplastiques restent dans nos océans et leur impact sur les écosystèmes marins n’est aujourd’hui pas clairement mesuré.

Les solutions

« L’océan est très résilient : si nous cessons de jeter du plastique dans la mer aujourd’hui, dans 50 ans nous aurons retrouvé l’écosystème de départ. C’est quelque chose qu’on peut changer avec la loi, la pédagogie et l’éducation »

Romain Troublé, secrétaire général de Tara Océans

Il existe de nombreuses initiatives très prometteuses concernant la récupération de déchets plastiques en mer : pour plus de détail cliquez ici.

Il s'agit donc d'apprécier deux dimensions du problème liées à nos déchets plastiques :

Le plastique déjà présent dans nos océans : assainir nos océans grâce aux nombreuses initiatives déjà présentes et comprendre son impact sur les écosystèmes

Les rejets plastiques à venir limiter la mauvaise gestion des déchets et éviter qu'on les déverse directement dans nos océans 

Down to sea  s'engage sur ces deux dimensions grâce à différentes actions :

1.

Récolter le plastique présent sur nos littoraux

Récolter des échantillons pour aider à la compréhension du comportement du plastique dans nos écosystèmes

2.

3.

Tenter de faire bouger les lignes sur la réglementation du plastique, en interfaçant directement les écoles, organisations et gouvernements

Si vous souhaitez suivre les initiatives déjà existantes : 

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